6 Septembre 2020
Jane Fonda aurait été bien dépitée de notre actualité. Un peu partout en France des actes de cruauté envers des équidés se multiplient. Cela est bien triste et extrêmement révoltant. Ici ou là des éleveurs , des propriétaires de chevaux se mobilisent et veillent pour éviter le pire. Certains s'arment de pistolets à plomb ou de machettes pour en découdre avec les dingues qui mutilent et tuent des animaux sans défense.
Il faut que rapidement les défenseurs de l'ordre fassent la lumière sur ces dérangements mortifères faute de quoi la psychose s’installera durablement dans les haras, centres équestres ou tout simplement dans les prés.
Rien à voir donc avec la bande dessinée d'Hergé: l'Oreille cassée.
J'ai vu que la télévision, avide d'images fortes pour faire monter l'audimat, avait dans un premier temps largement contribué à présenter le résultat de ces méfaits. Maintenant,(au jour d'aujourd'hui comme le disent les gens très instruits dans la langue française !) le présentateur vedette ne fait que citer en une seule phrase et sans autre commentaire ces violences envers les équidés. Mais les réseaux sociaux ne manquent pas de rajouter de larges extraits à ces atrocités: Pourtant, il s'agit de ne point agiter le chiffon rouge auprès d'une population tellement sensible à la cause animale!
Un de mes amis, inquiet pour Mario le mulet de Bas Fer, me demandait très récemment par un chaleureux SMS si mon compagnon de randonnée était vulnérable. Tout comme ses autres congénères il peut être pris pour cible, d'autant que ses grandes oreilles sont un menu de choix pour les dingues assoiffés d'esgourdes chevalines. Plus sérieusement, il nous faut rester très vigilants.
''Mario, Mulet, Marcheur, Magicien,'' comme le raconte en alexandrin, Marie châtelaine au Verger (37).
Tout comme les années passées Mario a guidé les élèves de l'école de Thésée jusqu'au château du Gué-Péan pour une sortie de fin d'année :visite privée très intéressante:
De la bonne humeur toute la journée et une certaine fatigue bienfaitrice ressentie en fin de parcours.
Durant les mois de juillet et Août Mario s'est montré très coopérant pour transporter à qui mieux mieux mes petits enfants dans la forêt de Brouard, le bois de la Roche ou celui du Chatelier ou encore sur les nombreux chemins allant vers Céré-la-Ronde, Sain-Aignan ou Mareuil. Je peux dire qu'ils étaient ravis de grimper si haut. Le mulet quant à lui très participatif et joueur, distribuant des bisous, ''en veux tu en voilà'', tout le long du parcours; ce qui les amusaient beaucoup.
La semaine dernière, partis de bon matin, nous avons traversé la forêt d'Amboise. Une grande et belle forêt qui nous conduit jusqu'à la Loire . Mon intention était de pousser jusqu'à Pocé-sur-cisse pour aller saluer Mick Jagger. Le temps nous a manqué car il est long également le chemin du retour! le pas de la mule étant réputé rapide il est néanmoins plus lent que nos véhicules à moteur électrique. Ce sera donc pour une prochaine fois.
Vendredi, Bruno le maréchal ferrant est venu faire le parage du mulet, la corne ayant bien poussée depuis le déferrage de fin juin.
Samedi dernier Mario m'a accompagné au forum des associations de Saint-Aignan-sur-cher afin de représenter l'association L’Étoile de Martin. Comme tous les ans il contribue ainsi à faire savoir que les enfants aussi, peuvent présenter des tumeurs ou des cancers.
Mario le mulet en représentation au Forum des associations de St Aignan sur cher.
J'ai été fortement surpris par les nombreuses réactions positives de ma dernière news-letter concernant la route des mulets, soit par SMS, MMS, WatsApp, mails et commentaires sur Over-blog ou simplement de visu. Compte tenu de la longueur du texte je m'attendais à ce que les liseurs regardent uniquement les images dédaignant la prose:
il en fût tout autrement. Merci donc aux patients lecteurs ; Cet exercice n'est cependant pas à renouveler pour 3 raisons principales et 2 anecdotiques, que je relaterai probablement dans une future news.
Pour faire court aujourd'hui, je souhaite à chacune et à chacun une belle fin d'été.
Jean, du pré de Bas Fer en septembre 2020