20 Mai 2012
En fait,tout a commencé le matin du 8 mai 2012
LES MONTS DU CANTAL
Mai 2012
Cela faisait bien longtemps que nous rêvions de ces grands espaces, avec pour sentinelles le Puy Mary et son célèbre Pas de Peyrol, le Puy Grillou, le Violant ou la Tourte...
Le choix d’une destination se prend souvent grâce aux amis qui peuvent nous accueillir et nous aider dans l’organisation du circuit.
Merci donc à Geneviève et Marcel de Bonnac, à Mimie et Manu de Rancillac et à Monique et Roger de Lavigerie : sans eux, pas de Cantal
journal concocté par Bernard muletier émérite
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Sommes donc partis de Gironde le 8 mai 2012, Yolande et moi, pour rejoindre le bourg de Bonnac, près de Massiac, dans le Cantal. Malgré leur absence, Marcel et Geneviève ont tenu à ce que nous ne changions pas nos plans, et cette année, c’est une boucle que nous réaliserons, en laissant nos véhicules chez eux à Bonnac. C’était sans compter sur le caractère parfois imprévisible de Mario !
Alors que nous arrivons pratiquement à destination , coup de fil de Jean qui nous conte l’incroyable accident qu’il vient de vivre : au départ de Mareuil , alors qu’il s’apprête à faire monter Mario dans le van , volte face de celui-ci et voila notre muletier qui , comme dans les Westerns , se fait tirer sur 30 mètres avant de lâcher la longe : doit donc se soumettre à un examen aux urgences et se faire soigner une vilaine blessure à la tête , Mario lui ayant donné un coup de sabot ; de plus , souffre du dos , du coude et présente des contusions multiples …..Bref, tout est compromis. Aussi, convenons d’attendre une à deux journées pour décider de la suite à donner.
Quittons Bonnac le 10 mai pour Rancillac, Jean nous ayant garanti , la veille , qu’il va mieux et qu’il partira de Mareuil dans la matinée du lendemain, se faisant aider par Jean Claude pour la montée de Mario dans le van ; pense nous rejoindre chez Manu et Mimie dans l’après midi.
Temps magnifique, et retrouvons avec beaucoup de plaisir la grande et solide bâtisse au toit de lauzes des « Martin 1828 » : c’est l’inscription sur le linteau de la porte d’entrée.
Ouverture de la maison, allumage de la vieille cuisinière à bois (pas sans difficulté) …...après midi relax et arrivée effectivement de Jean vers 16 h.
« En effet, il t’a bien amoché, mon gars « . Les traumatismes sont visibles, mais, « ça va se résorber… !!! ». Jean est heureux d’être avec nous, fatigué mais content. Mario est conduit dans son enclos d’un jour, où l’herbe est grasse et abondante. Soirée de préparatifs.
: « Ça va se résorber .. !! »
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L’arrivée de Jean et de Mario